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Controverse : est-il nécessaire de faire des images (lymphoscintigraphies) pour repérer le ganglion sentinelle dans le cancer du sein ? - 07/05/15

Doi : 10.1016/j.mednuc.2015.03.004 
A. Moreau, F. Giammarile
 Service de médecine nucléaire, université de Lyon I, hospices civils de Lyon, Lyon, France 

Auteur correspondant. Médecine nucléaire – groupement hospitalier Est, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron cedex, France.

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Résumé

Depuis près d’un quart de siècle, la recherche du ganglion sentinelle (GS) tend à remplacer le curage axillaire systématique pour le staging ganglionnaire dans le cancer du sein. La quête du GS est indiquée chez les patientes atteintes d’une tumeur de moins de 3cm sans ganglion cliniquement palpable au niveau axillaire. Suite à l’injection du traceur isotopique, la recherche du GS se fait généralement par le chirurgien grâce à sa sonde en peropératoire. Toutefois, une lymphoscintigraphie complète très fréquemment la méthode afin de guider le chirurgien dans son geste et d’accélérer la procédure chirurgicale. La réalisation d’images planaires suffit le plus souvent pour conclure quant à la localisation du GS. Il existe toutefois un certain nombre de cas complexes pour lesquels une TEMP/TDM peut s’avérer nécessaire. C’est le cas notamment des faux négatifs, des situations de drainage atypique ou difficilement interprétable, des GS extra-axillaires ou situés non loin des sites d’injection. Du fait d’une meilleure résolution spatiale, sensibilité, résolution en contraste et de l’apport d’images anatomiques, l’imagerie hybride constitue un gain non négligeable pour ces différents cas difficiles. Elle permet ainsi une meilleure approche chirurgicale. Comme toute imagerie hybride, elle entraîne une augmentation du coût et du temps d’acquisition ainsi qu’une irradiation supplémentaire, quoique faible. Elle devrait donc être réservée à certaines situations problématiques, situations qui n’ont encore fait l’objet d’aucun consensus, mais qui semblent similaires d’une équipe à une autre.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

In breast cancer, searching for sentinel node have tended to replace routine axillary dissection for lymph node staging for about 25 years. The search of the sentinel node is indicated in patients suffering from a tumor less than 3 cm without clinically palpable axillary lymph node. Following the isotope injection, looking at the sentinel node is typically done by the surgeon with its probe intraoperatively. However, lymphoscintigraphy frequently guide the surgeon in his gesture and can accelerate the surgical procedure. The realization of planar images is usually sufficient to conclude on the location of the sentinel node. However, there are a few number of complex cases for which a SPECT/CT may be necessary. For example this may be indicated for false negatives, atypical drainage situations or difficult to interpret, extra-axillary sentinel lymph nodes or located near the injection sites. Hybrid imaging brings benefits for difficult cases because of a better spatial resolution, sensitivity, contrast resolution and the contribution of anatomical images. It thus allows a better surgical approach. Like any hybrid imaging it leads to an increase of cost and time of acquisition and additional irradiation even if low. Therefore it should be restricted to some difficult cases for which no consensus have been reached so far, but which seem similar from one team to another.

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Mots clés : Ganglion sentinelle, Cancer du sein, Lymphoscintigraphie, SPECT-CT

Keywords : Sentinel lymph node, Breast cancer, Lymphoscintigraphy, SPECT-CT


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Vol 39 - N° 3

P. 310-314 - mai 2015 Retour au numéro
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